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Régime ou abondance ?

Est-on vraiment obligé de rester au régime, genre « au pain sec et à l’eau » ?

 

Hier, ma chérie me parle d’une approche très intéressante qui vient quelque peu secouer les a priori et déranger des certitudes dans le domaine des régimes alimentaires. Son initiateur l’appelle le PBS : Plateau Breakthrough System ; il l’évoque aussi par : Putain de Bon Sens dans l’assiette !

1 objectif : la perte de poids durable.

2 principes clés : un rééquilibrage alimentaire progressif allié à une activité physique régulière + adaptée à la personne.

1 intention forte : prendre plaisir à manger en respectant quelques règles simples de bon sens.

 

Même si les publicités tentent de nous convaincre de l’appétence des plats hyper-allégés préparés, les régimes jusqu’alors intègrent en premier lieu la restriction, la privation, le sacrifice et in fine la frustration. De ce que je comprends du PBS, c’est : le kif, la connaissance de soi et le bon sens (que je traduis par l’intelligence).

 

Dans l’alimentation et plus largement, dans la vie en général, si on nous demande de choisir entre : restriction, privation, sacrifice et frustration d’un côté et de l’autre : extension, abondance, jouissance et plaisir, notre choix serait assez évident n’est-ce pas ?

Alors, comment se fait-il que la tendance principale chez l’humain dès sa prime jeunesse, c’est de réduire et de se priver d’une partie importante de ses Qualités-originelles, et ainsi de se sacrifier et de se frustrer pour le reste de sa vie ?

Qu’est-ce qui peut bien nous pousser à la fois volontairement et inconsciemment, à donner notre accord à cela : La promesse d’un meilleur futur ? L’espoir d’une vie meilleure dans un avenir prochain, ou dans une autre vie peut-être ?

Ou bien est-ce une histoire de survie et de réflexes si profondément ancrés dans notre cerveau reptilien qu’ils paraissent indélogeables ? que même l’idée de leur existence, et donc de leur remise en question, est inaccessible ? et que la seule solution possible est celle de devoir composer avec eux dès l’enfance pour s’assurer de notre survie en finissant par la confondre avec la vie véritable ?

 

Pour moi, il s’agit d’un contrat malveillant à dénoncer. Et il est plus que sain de remettre en question tout ce qui s’est construit sur la base d’une obéissance inconditionnelle à ce pacte.

-       Il s’agit de retrouver son PBS dans sa tête et son corps.

Cet accord inconscient nous rend prisonnier d’un mécanisme d’excès, de confusions et de compensations qui nous fait croire que nous ne méritons au mieux qu’une survie dans la souffrance, que ce soit dur, avec l’obligation d’accepter un « ce n’est pas si mal », ou un « c’est déjà ça », ou encore un « on ne peut pas se plaindre, il y a pire ! ».

Et si en réalité, rien n’était trop beau pour être vrai !

 

Comme pour l’approche du « PSB dans l’assiette », il est nécessaire de d’abord s’accepter tel que nous sommes ET de ne pas consentir à des éons de restrictions, de privations, de sacrifices et de frustrations ; c’est un acte fort, une décision puissante !

Ensuite, s’accueillir avec nos qualités et nos excès (les défauts ne sont que l’expression excessive de nos qualités dans des situations de stress).

Puis, décider de retrouver nos Qualités-originelles oubliées en levant un à un les interdits et tout obstacle qui se dresse sur notre voie choisie, pour ainsi vivre le plaisir de progressivement se retrouver.

Enfin, en douceur, prendre le temps d’observer et de laisser s’intégrer en nous les résultats de notre engagement.

 

C’est mon intention avec « Sa Boussole intérieure » en proposant de l’activer, l’utiliser et l’intégrer, lors de mes accompagnements puis rapidement de façon autonome.

Elle est un instrument de navigation et d’exploration simple et disponible à chacune et chacun de nous parce que nous avons déjà en nous tous ses éléments et composants. Nous avons simplement oublié le mode d’emploi pour nous en nourrir pleinement.

Merci ma chérie pour tes nombreux et précieux partages.


Bon appétit et à l'abondance : Tout le monde sait dire combien il y a de pépins dans une pomme, mais personne ne sait combien de pommiers il y a dans seul un pépin ! 


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