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Croire en moi-m'aime


Croire en soi-même, quel que soit ce que nous pouvons entendre autour de nous, quoi que nous puissions nous dire, quelles que soient les limites dont on nous parle et qu’on tente de nous faire voir et croire pour vraies. Elles prennent racine dans la peur –individuelle et collective, la peur de manquer, la peur d’être en danger, la peur d’être incapable ou pas adéquat, la peur d’être trop capable ou trop adéquat, la peur de ne pas exister, la peur de ne pas être. De pensées, les limites deviennent sensations, ressentis, croyances puis vérité absolue. Elles s’abreuvent à la source de la peur tout en alimentant cette dernière. Pourtant, elles ne sont en réalité qu’illusoires ; elles ne sont valables que tant que nous y croyons. Nous en faisons l’expérience très régulièrement et alors nous nous disons : « ah, si j’avais su que… , si je me doutais que…, si j’avais pu deviner que… , mais je croyais que…, j’avais compris que…, etc.

Alors croyons en nous-même car réellement, vraiment vraiment, nous sommes sans limite.

Nombreuses sont les traditions qui le mettent en avant et le prônent depuis des millénaires en utilisant différents vocables comme « la terre mère », « la source de vie » entre autres noms. Aujourd’hui, la physique quantique, les approches de pleine conscience, les divers techniques vibrationnelles mettent en avant le vide, le rien, l’espace de là où tout émerge. Nous faisons connaissance et l’expérience d’une autre réalité. Connecté avec des états de conscience modifiée, en méditation -quel que soit les approches-, en rêve éveillé ou en pleine présence, nous pouvons goûter à ce que propose ce « sans limite » et en bénéficier directement. Beaucoup parle de guérison quantique, de soin énergétique et/ou vibratoire. En fait, même si cela peut sembler paradoxal, nous nous reconnectons à quelque chose que nous n’avons jamais quitté : nous-même, notre vraie nature, notre essence, perdu que nous étions à vouloir, ou à penser devoir aller quelque part pour se trouver, privilégier le sens à l’essence. Nous ne nous sommes jamais perdu, je trouve que c’est une sacrée bonne nouvelle.

A partir de là, laisser émerger ce qui se propose du champ de tous les possibles devient un jeu d’enfant. D’ailleurs, souvenons-nous à quel point c’était amusant, joyeux, enthousiasmant de jouer avec notre imagination et le produit de celle-ci, à quel point nous baignons dans d‘agréables sensations dans ces moments de pur bonheur ; nous n’en avions d’ailleurs même pas conscience. Pris dans le cycle captif de nos pensées récurrentes, dans le circuit fermé des pensées de nos pensées, le jeu devient bien moins ludique, et même plutôt plombant... Alors, il nous appartient de nous lancer pour transformer ce plomb en or ! Faisons notre part pour laisser entrer la lumière, la joie, l’amour de soi et de là, l’amour des autres. Donnons-nous la chance d’être habité, d’habiter cette lumière, cette joie, cet amour inconditionnel. La seule peur qui existe n’est que la peur de la peur. « I’m afraid to be afraid » comme le dit Mister Ramesh dans le sketch de Julien Sauvé. Confrontée, la peur disparaît, illusion qu’elle était. Et pour en arriver là, même si à nouveau le paradoxe est clair qu’il faille faire quelque chose pour se laisser quitter par des illusions, il convient d’entamer une action, de faire un pas ; notre intuition nous dit à chaque instant quelle est-elle, quel est-il… Il « suffit » de nous faire confiance. Il « suffit » d’oser notre puissance et notre sagesse. Il « suffit » de rester en contact étroit avec nous, d’observer avec attention ce qui se passe en nous, un peu comme un chat devant le trou d’une souris, pleinement dans la connexion avec l’émergence de la vie. Et s’il suffisait de croire en nous…


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