Redonner du corps à notre esprit et vice-et-versa 🤗
- lioneldrouvin
- il y a 4 jours
- 6 min de lecture
Valoriser et unifier nos polarités : retrouver l’accès à nos ressources essentielles

Unifier nos polarités : c’est la première invitation que j’adresse aux personnes que j’accompagne en coaching-relationnel et en médiation. Une invitation à entrer dans un travail subtil, incarné, ancré à la fois dans la conscience et dans la réalité concrète de nos vies.
Il s’agit d’éclairer ce "pont" souvent invisible entre matière et conscience, entre vide et plein, puissance et vulnérabilité, silence et parole, respect et humilité, engagement et apaisement, cohérence et tolérance, cadrage et liberté. Autant de polarités que nous croyons opposées, parfois incompatibles, et que nous avons appris — par réflexes de survie, par loyautés familiales ou par croyances engrammées — à séparer, hiérarchiser, et surtout à juger.
En les dissociant, nous sommes plongés dans un auto-jugement et une culpabilité latente, et nous nous amputons d’une part précieuse de nos Qualités-naturelles, de nos ressources vitales essentielles, et de notre capacité à identifier puis répondre à nos besoins réels.
Le coaching-relationnel : un chemin d’exploration et de reconnexion à soi
En coaching-relationnel — comme en médiation — j’invite chaque personne à devenir exploratrice d’elle-même. Explorer, c’est écouter, voir, sentir ce qui se joue à l’intérieur. C’est mettre en cohérence ce que l’on ressent, ce que l’on pense et ce que l’on vit. Et c’est agir en conscience, pas en automatique.
Pour cela, je m’appuie souvent sur la Boussole Intégrale et Opérative, un outil que j’ai développé à partir du travail de Daniel Ofman et de son Quadrant des Qualités.
Cette boussole est un instrument de mesure de précision : elle éclaire vos ressources, vos excès, vos fragilités, vos confusions, et révèle les chemins de transformation qui s’offrent à vous. C’est aussi un outil d’aide à la décision, concret et opérationnel, pour aligner vos choix avec ce que vous êtes profondément.
Dans la relation d’accompagnement, nous devenons ensemble des découvreurs : des découvreurs de voies oubliées, de qualités que vous avez mises de côté, de parts de vous que vous avez dû renier un jour pour survivre, pour appartenir, pour être aimé.
Qui mieux que vous-même pouvait garder l’accès à ces ressources verrouillés ? Vous en avez été le gardien… en croyant vous protéger, pris dans des confusions et poussés à des inversions, jusqu'à prendre les dangers pour de la sécurité, et vice-et-versa.
Recontacter et s'autoriser ce dont nous nous sommes privés
Nous cherchons toutes et tous le bien-être. Pourtant, sans le savoir, nous nous interdisons une grande part de ce que nous sommes vraiment. Ce manque initial que nous avons été conditionnés à accepter malgré nous, il nous pousse à compenser — parfois à l’excès — par des activités, des comportements ou des substances qui deviennent addictifs, qui donnent l’illusion de combler un vide, mais qui finissent souvent par l’agrandir, augmentant ainsi le recours à ces addictions.
Pour sortir des conditionnements hérités, il faut d’abord les rendre visibles, les reconnaître pour ce qu’ils sont : des protections devenues obsolètes mais que nous gardons pourtant actives.
Il ne s’agit pas de tout jeter sans discerner, ce qui reviendrait à rester pris dans ce mécanisme chaotique. Non, il s’agit de distinguer le vrai du faux, la ressource du frein, la sécurité du danger, la réalité de l'illusion qui se fait passer pour vraie. Comme l'écrit Maria Strømme, physicienne et mathématicienne norvégienne, « la conscience précède la matière ». Apprendre à sentir, voir et écouter depuis ce lieu-là et avec cette qualité de conscience et d'écoute-là change tout. L'énergie va là où nous mettons notre attention, et c'est là que la matière, tout comme le temps et l'espace pourraient bien émerger.
Apporter de la conscience dans nos automatismes
Nous sommes traversés chaque jour par une multitude d’automatismes. Certains sont utiles, protecteurs, vitaux. D’autres nous enferment, nous coupent de notre libre-arbitre et nous laissent croire que nous “n’avons pas le choix” (c'est le destin) ou nous font penser que nous sommes aux commandes, alors que nous sommes pilotés à notre insu par les commandements de multiples conditionnements.
Mettre de la conscience là où il n’y en avait pas, c’est comme allumer une lampe dans une pièce où l’on avançait à tâtons depuis des années. C’est comprendre ce qui se joue vraiment, et agir depuis un lieu plus juste, plus lucide, plus aligné. Et il est clair qu'on n'allume pas une spot puissant dans une pièce qui n'a pas vu le jour depuis des éons. Il convient d'y aller avec douceur, avec tendresse. Nous n'avons pas besoin de nous brutaliser ou de souffrir. Ce dont nous avons réellement besoin, c'est d'actes d'amour.
C’est exactement ce que je propose dans mes accompagnements et ce que permet la Boussole Intégrale et Opérative.
Comment j’en suis arrivé là ?
Après une vingtaine d’années dans la grande distribution, je me forme au coaching puis à la médiation. Et depuis près de vingt ans d’accompagnement — que ce soit en individuel, dans la sphère privée ou en entreprise — je me fais moi-même accompagner.Pour moi, la remise en question fait partie intégrante de la pratique : on ne guide jamais mieux les autres que lorsque l’on est soi-même en chemin.
J’ai exploré différentes approches de la psychologie humaine (CNV, PNL, Analyse Transactionnelle, systémie, alchimie interne…) et diverses pratiques corporelles (arts martiaux, Qi Gong, marches conscientes…).Depuis plusieurs années, la relation est devenue le cœur de mon approche : la relation à soi, indissociable de la relation aux autres.
Et mon constat est simple : tout commence par un manque.
Ce manque naît dans les premières années de vie, lorsque nous apprenons — pour survive et appartenir — que certains comportements, émotions, besoins ou qualités ne sont pas les bienvenus.Nous réduisons alors certaines parts de nous, nous nous interdisons certaines émotions, nous renonçons à des élans naturels, et nous nous conformons à ce qui semble attendu.
Cette “part manquante” crée un vide qui ne peut être comblé par aucune compensation.Alors nous multiplions les activités, les distractions, les dépendances — sans jamais combler réellement l’espace perdu.
À ce manque initial s’ajoutent ceux hérités de nos parents et des figures éducatives.Un véritable cycle se met en place : manque → compensations → addictions → confusions → justifications → inversions → stress → sur-adaptation / sous-adaptation.
Et derrière tout cela, une émotion domine, celle de la peur — voire la terreur : la peur de ne pas être assez ce qu'on attend que l'on soit. La terreur d’être trop ce qu'on ne veut pas que l'on soit. Un mécanisme qui épuise, déstabilise, isole… tout en restant invisible.
Sortir du cycle du manque : éclairer, comprendre, choisir
Pour sortir de cette boucle infernale, je propose d’éclairer :
• nos qualités-naturelles et leurs versions excessives
afin de distinguer la ressource de son expression déformée ;
• les qualités interdites
celles que nous avons mises de côté par loyauté ou par peur ;
• les polarités que nous croyions opposées
afin de les remettre en alliance au lieu de les mettre en concurrence ;
• les peurs et terreurs qui alimentent nos automatismes
pour redonner de la conscience là où il n’y en avait plus ;
• la confusion entre qualités, besoins, émotions et réactions
afin d’y voir clair et d’agir depuis un espace juste ;
• les ressources qui permettent de se stabiliser
et de reprendre pleinement sa place dans la relation ;
• les besoins réels
pour les nourrir en conscience, dans toutes nos activités et dans toutes nos relations.
Ce travail demande de l’engagement.Il demande parfois du temps.Mais il offre aussi, souvent, des fulgurances : des moments d’évidence, des bascules rapides, des transformations concrètes et durables.
Mon intention : que chacune et chacun retrouve sa place et exprime sa voix, dans le respect de toutes et tous
Reprendre contact avec nos polarités, éclairer nos confusions, remettre de la conscience là où nos automatismes ont pris le contrôle… c’est un chemin exigeant, mais profondément libérateur. Ce n’est pas un travail pour devenir quelqu’un d’autre, ni pour se conformer à un modèle : c’est un mouvement pour redevenir soi, dans toute la richesse et la subtilité de ce que nous sommes réellement.
Lorsque nous réhabilitons nos qualités oubliées, lorsque nous remettons de la clarté dans nos peurs, lorsque nous cessons de confondre nos ressources avec leurs excès, quelque chose se réaligne. La pression intérieure diminue, le stress se transforme, la relation à soi devient plus nourrissante — et, par ricochet, la relation aux autres s’apaise et s’enrichit.
Nous retrouvons alors notre capacité à choisir, à décider, à nous engager, à ajuster notre action. Nous reprenons le gouvernail de notre vie.
La Boussole Intégrale est un instrument opératif pour cela : un outil qui éclaire, qui relie, qui révèle. Mais plus encore qu’un outil, c’est une expérience de présence à soi, un retour vers une intelligence plus large — rationnelle, émotionnelle, intuitive, relationnelle.
Un chemin où l’on cesse de naviguer à vue et où l’on commence à avancer avec lucidité, cohérence… et conscience.
Si vous ressentez l’appel à explorer ce qui vous anime, ce qui vous entrave ou ce qui cherche à émerger en vous, je serai heureux de vous accompagner sur ce chemin exigeant — et profondément vivant.
Contactez-moi via mon site internet www.lioneldrouvin.com, par mail contact@lioneldrouvin.com et par téléphone au 06 14 67 80 98.




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