La puissance de la remise en question
- lioneldrouvin
- 7 mai
- 2 min de lecture

Pourquoi la remise en question nous est si difficile d’accès ?
Qu’est-ce qui nous fait si peur de nous remettre en question ?
Pourquoi est-elle considérée la plupart du temps comme un signe de faiblesse de se remettre en question alors que c’est une énorme force ?
A quel point la remise en question est synonyme de doute, de vulnérabilité ?
Comment avoir la bonne dose de doute pour évoluer dans notre vie à savoir : ne pas rester figé ou/et ne pas se heurter à tous les murs et se prendre tous les obstacles rencontrés, et justifier de cela par un : « il faut souffrir pour être beau » et « on apprend, voire, on pousse en se plantant » ? Nous ne sommes pas des arbres !
Durant l'accompagnement en coaching relationnel, toutes les questions sont les bienvenues.
Alors sont les quelles peurs qui nous contraignent à maintenir nos habitudes en place à tout prix ? Est-ce la peur de rentrer en conflit avec soi-même et avec les autres ? Est-ce l'angoisse de bousculer nos convictions, d’ébranler nos fondations, de voir s’effondrer nos châteaux de cartes ?
Sous bien des façons, la vie se charge de le faire, et inconsciemment nous favorisons cela ; peut-être même que nous le convoquons ! Alors pourquoi attendre d’être surpris par ces mouvements de panique et d’ébranlement plutôt que d’en être l'origine, le moteur, afin de les devancer et d'y faire face de façon optimale ? Les automatismes sont une force puissante. Certains sont salutaires, d’autres chaotiques.
La remise en question est un jeu d'enfant.

En effet, pour un enfant la remise en question est plus accessible ; elle est même évidente. Il n’y a qu’à entendre les centaines de questions qu’il pose. Et puis à un moment, selon son caractère, le cadre dans lequel il évolue et selon les personnes qui l’entourent, il finit bien souvent par se construire mentalement des certitudes, certaines à son détriment comme « je ne suis pas bien, pas capable, pas utile, pas bon, ... pas assez ceci, trop cela... », et au détriment des autres « il est comme ceci, elle est trop comme cela... ».
Ces constructions, nos constructions mentales, nous finissons par les défendre coûte que coûte, par réflexes au profit d’une survie mais au péril de notre vie. Cela semble faire partie des choses que nous avons à traverser...
La remise en question c'est la vie qui s'exprime.
Oui, c’est la vie qui nous dit : « je suis en mouvement, tu es en mouvement, alors : adaptons-nous et dansons, chantons ! Vivons ! ».
Pour moi, il est essentiel :
- D’apprendre à se remettre en question, pour faire face et lâcher les programmes de l’orgueil qui nous empêchent l’ouverture à nos réponses ou qui nous en occultent l’accès dans un épais brouillard mental !
- De trouver en soi l’espace d’humilité nécessaire pour nos remises en question, parce que se questionner c’est se construire et se façonner un certain espace-temps pour se répondre.
Il y a là une question de respect, d’honnêteté et de générosité, envers soi, envers tout, toutes et tous autour de nous. En tant que coach relation et médiateur, voilà une dimension que je mets en avant dans tous mes accompagnements.
Et vous, quelles sont les questions que vous pouvez activer et stimuler pour laisser venir à vous vos réponses et vos solutions ?
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