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Remise en question :L’impression d’aller bien est-il toujours le signe d’un réel bien-être ?

lioneldrouvin

Avoir par exemple de la prestance, de la confiance, de l’enthousiasme, de la sérénité et des certitudes en sont des signes révélateurs n’est-ce pas ? Mais les ressentis d’aisance, de puissance, de pouvoir et même de bien-être qui en découlent sont-ils la vérité ou des mensonges que l’on se raconte ?

Missionné qu’il est de nous mettre à tout prix dans un état de mieux être, même si celui-ci est artificiel, et si en réalité notre mental se trompait et nous trompait par la même occasion !

Dans ce cas, comment détecter notre véritable bien-être, notre joie réelle et notre vraie détente ?


Pour ressentir les effets salvateurs du pouvoir, de l’assurance, du charisme, d’un savoir, d’une toute-puissance, etc., on a tendance à pousser le curseur des excès loin, très loin, toujours plus loin, dans un sans limite. On a tellement pris goût à ce kif et depuis si longtemps que l'on en est addict. Embarqué par une programmation innée infernale, on s'arrange pour être inconscients de nos propres excès. In fine, ceux-ci s’inscrivent alors dans une normalité, quasi dans une seconde nature qui prend le pas sur la première. Les excès, on en a la vision, mais chez les autres...


Dans les extrêmes, on va à la recherche d‘impressions et de ressentis d’un certain niveau de confort. L’objectif est d’alimenter un kif. Dans cette spirale du sur-effort, par soucis de cohérence, les sensations du corps s’alignent sur le même objectif. Cela passe par une surexcitation ou une hyperactivité, ou bien par une hyper-somnolence ou une sur-insensibilité. C’est comme si on devait passer par les deux extrêmes d’un même circuit horizontal, l’un, un stimulus d’insupportable à fuir, étant indissociable de l’autre, une zone d’inconfort supportable ; l’un permet l’autre. Là, dans cette zone, on s'organise pour se sentir bien ou ne rien sentir, par habitude, par conditionnement, par influence. A y regarder de plus près, c’est en réalité un piège-refuge dans lequel on a été institutionnalisé ! (cf. le film Les Évadés). Et pour rejoindre ce creux, il nous faut un pic. Pour pouvoir être dans cette zone qui nous sécurise, il nous faut l’aiguillon d’un insoutenable, d’un effroyable. D’un extrême à un autre, d’un côté : la haine, de l’autre : le faux-amour...


Comment faire pour sortir de ce système chaotique ? Comment y mettre de la clarté, du discernement, de la lumière, du vrai amour ? La considération de soi et de l’autre, la tendresse et l’engagement, la douceur et la fermeté. Et respirer, amplement : constater que le souffle est toujours là, disponible, tranquille, mobile, puissant, vivant. Voilà quelques pistes de réponses que chacun a à trouver pour lui-même et en lui-même.

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