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Suis-je en apnée ou dans le souffle...

lioneldrouvin

Dernière mise à jour : 9 déc. 2024

Quand on s’engage dans une mission, un travail, la création d’une entreprise, la réalisation d’un projet, un voyage important, surtout après une longue préparation... Quand on s’engage dans une relation qui compte, en couple, avec des associés... il y a cet élan du corps tout entier, son organisme qui vibre et se met en mouvement dans une orientation donnée : on prend une direction.

 

Dans ces moments-là, vous êtes-vous poser la question : Là, maintenant, suis-je en apnée ? Un peu, beaucoup, trop ? Comment je respire ? Est-ce que mon souffle est lent, régulier ou bien court et saccadé ? Rétrospectivement, posez-vous la question pour explorer une situation vécue.

Au moment où je me pose cette simple et vitale question, je remets du mouvement là où j’avais tendance sans en prendre conscience à me crisper, à me rigidifier ou à m’ankyloser, à m’insensibiliser, à m’anesthésier, ... C'est toute une série de stratégies pour ne pas sentir les effets et ne pas écouter les messages de cette apnée-réflexe de survie : peur de ralentir, d’être arrêté, et plus profondément, peur de mourir.

 

Tout comme l’eau et quelques autres éléments essentiels (vitamines, minéraux et oligo-éléments), le souffle c'est la vie. Depuis le premier, la peur du dernier est inscrite quelque part en soi.

Lorsque l’on pratique un sport qui nous demande d’avoir du souffle, le corps nous donne des signes, voire, nous oblige à reprendre notre souffle. Sans cela, il se tend, se raidit, ralentit et finit par s’arrêter d’une manière ou d’une autre.

Lorsque l'on s'engage dans une relation importante, lorsque l’on travaille sur un projet, un dossier..., si à un moment ou un autre on ne reprend pas un peu d’air, en relevant la tête, en ouvrant grand les fenêtres, en allant faire quelques pas dehors ou dans les couloirs de sa boîte, l’air de rien on s’enferme dans un air vicié ! Et ça, pour le corps, pour le coeur comme pour l’esprit, ce n’est pas ok. Notre organisme peut le supporter un temps, mais trop longtemps : ce manque d’air et d’énergie circulante l’amène à brûler son propre moteur ; un burn-in qui précède le burn-out.

 

Alors, pensons à respirer. Pensons à inspirer et à expirer, sans appréhension du dernier expire mais plus à la joie de l'inspire suivant. L’inspire pour ouvrir toutes nos cellules crispées, l’expire pour les informer et se réinformer. Puis choisir une action bien-fondée (aux tripes) et bien-orientée (au coeur).

Il est aussi très intéressant d’explorer notre apnée naturelle, ces deux petits temps de suspension au bout d’un inspire et au bout d’un expire. Et de jouer à les allonger de quelques secondes avant l’inspire ou l’expire suivant.


Pensons à souffler, à être dans ce temps de « pause-en-mouvement » où l’on peut regarder, écouter, sentir et questionner : est-ce que la direction que j’ai prise a l’air bonne pour moi ? Est-ce que ça sent bon ? Et de là, d’ajuster sa direction, son orientation, son action : dans le bon air (la bonne musique) ; dans la bonne aire (le bon lieu) ; dans la bonne ère (le bon moment) ...

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